Pour prendre du recul par rapport à l’actualité sociale et saisir des changements de fond, vient de paraître :
Une même question a été posée à une équipe de chercheurs spécialisés dans les relations du travail dans les principales économies post- industrielles de ce début du 21e siècle : comment a évolué la régulation sociale dans les entreprises depuis une trentaine d’années ?
Leurs réponses montrent que les restructurations économiques, l’européanisation et la mondialisation ont conduit à d’importants changements, rarement volontaires, dans les relations entre les « partenaires sociaux » : organisations syndicales et patronales, sans oublier l’État, qui joue souvent un rôle d’arbitre. Ainsi, les modèles nationaux hérités du 20e siècle ont été remis en cause. Les particularismes se sont effacés pour laisser place à des cadres plus fragiles et plus fluctuants.
Ce livre dresse un état des lieux précis des principaux changements qui ont affecté les syndicats et le dialogue social dans les entreprises en Europe et Amérique du Nord. Il permet de dépasser les idées reçues concernant les modèles anglo-saxon, scandinave, rhénan et latin.
Paru chez PIE Peter Lang
(Bruxelles, Bern, Berlin, Frankfurt am Main, New York, Oxford, Wien, 2016. 292 p.)
Ouvrage collectif réalisé et publié avec le soutien du programme Faber du conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté.
Il associe des enseignants-chercheurs de 17 institutions (dont 9 étrangères) :
Universités d’Avignon, Bourgogne-Franche-Comté, Grenoble-Alpes, Toulouse 1-Capitole, Paris-Ouest, Aalborg (Danemark), Göteborg (Suède), Greenwich (Royaume-Uni), Louvain (Belgique), Montréal (Canada), London Metropolitan University, Académie bulgare des sciences, CNRS, Conservatoire national des arts et métiers, HEC Liège (Belgique), Fondation H. Böckler (Allemagne).
Direction de l’ouvrage :
Dominique Andolfatto, professeur de science politique, Université de Bourgogne Franche-Comté, Credespo.
Sylvie Contrepois, chercheure à la London Metropolitan University et au CRSP-CNRS.