Colloque “L’action de l’union européenne en faveur de la jeunesse” 15 octobre 2015

Université de Bourgogne, Pôle AAFE, Amphithèâtre Eicher, 11 esplanade Erasme

Organisateurs scientifiques :
Philippe Icard, maître de conférences au CREDESPO et Juliette Olivier Leprince, ingénieure de recherche au CREDESPO

Programme du colloque à telecharger ici

Renseignements et inscription :

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Centre d’information Europe Direct Bourgogne-Dijon
37 boulevard de la Trémouille 21000 Dijon

Tel. 03 80 30 67 88    Fax 03 80 30 35 99 Contact: fbergelin@cr-bourgogne.fr

La Commission, dans son livre blanc de novembre 2001 portant sur « un nouvel élan pour la jeunesse », partait du constat, que « malgré des situations très diverses, les jeunes partagent des valeurs et des ambitions mais aussi des difficultés. Ces jeunes constituent un groupe en pleine mutation caractérisée par : un accès à l’emploi et la fondation d’une famille plus tardifs, des allers-retours entre travail et études, mais surtout des parcours individuels beaucoup plus variés que par le passé. L’école ou l’université, l’emploi et l’environnement social ne jouent plus le même rôle intégrateur. L’autonomie s’acquiert de plus en plus tard ». Devant ces difficultés, vectrices de fragilité, les réponses apportées semblent en décalage avec les attentes, d’où une recrudescence de l’individualisme et des comportements voire des modes d’expression, parfois, en indélicatesse avec les systèmes démocratiques.
L’objectif de l’Union européenne ne consiste plus à globaliser son action mais à mener des politiques susceptibles d’améliorer la situation. Il s’agit de revisiter les politiques publiques proposées dans le cadre de l’Union européenne, en prenant comme objet les jeunes en matière de formations, d’accès à l’emploi, d’accès au logement. Toutefois, cette compétence revient aux Etats, l’Union européenne, ne disposant que d’une compétence d’appui ne peut qu’accompagner les mesures étatiques. Pour autant, cette vision serait déformée car par d’autres biais comme la politique de cohésion économique et sociale, la libre circulation des citoyens, elle influe sur les actions engagées par les Etats membres. Dans ce contexte, une approche juridico financière peut servir la réflexion en cours. Au-delà d’une étude de la répartition des compétences entre l’UE et les Etats membres, envisager la place des juges du Luxembourg ou de Strasbourg dans le contentieux concernant par exemple la libre circulation des étudiants ou l’application de la Charte des droits fondamentaux et de la convention européenne des droits de l’homme permet de préciser les champs investis par ce droit. Par ailleurs, l’UE et le Conseil de l’Europe mettent en place des programmes, débloquent des fonds en faveur des jeunes que ce soit pour favoriser leur mobilité, ou encore permettre leur insertion sociale. Des programmes particuliers sont proposés comme Culture, Erasmus +, Jeunesse 2020, le volontaire service long….
Ces mesures se concentrent sur l’accès au marché du travail, des services, sur l’insertion professionnelle. Pour autant, n’assiste-t-on pas, depuis peu, à de nouveaux questionnements sur la façon de prendre en considération cette jeunesse européenne dans toute sa diversité ?

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